Lors de son stage de 2 semaines au sein du service de la restauration scolaire, Chrisna Sen, étudiante en 1ère année de BTS diététique à Cofap Ifom de Nantes, a analysé des plateaux des élèves pour évaluer l’équilibre nutritionnel.
Elle a également réalisé un sondage sur les plats végétariens servis au restaurant scolaire le jour du menu végétarien servi au restaurant scolaire.
Sur 273 élèves sondés ce midi, seuls 6% d’entre eux étaient réfractaires pour manger un plat végétarien 1 fois par semaine (ndlr : cela représente 1 repas sur les 14 de la semaine) alors que 83 % trouvent que c’est une bonne idée d’en proposer et sont ouvert pour découvrir de nouvelles saveurs.
En effet, la loi Egalim du 1er novembre 2018, propose des mesures pour améliorer les équilibres commerciaux, la qualité́ de notre alimentation, et simplifier le domaine agricole.
Les chapitres de la loi concernent 5 thèmes :
- Payer le juste prix aux producteurs, pour leur permettre de vivre dignement de leur travail
- Améliorer la qualité́ sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits ;
- Renforcer le bien-être animal
- Favoriser une alimentation saine, sure et durable pour tous.
- Réduire l’utilisation du plastique dans le domaine alimentaire
Ces 2 derniers points font partie du travail du diététicien et notamment en restauration collective.
FAVORISER UNE ALIMENTATION SAINE, SÛRE ET DURABLE POUR TOUS comprend=
- 50% de produits durables ou sous signe de qualité (exemple produit bio, labelisé…) dans la restauration collective
- Plan de diversification de protéines
- Intensification de la lutte contre le gaspillage alimentaire
Plan de diversification de protéines
La loi dit : à partir de 200 couverts par jour servis en moyenne sur une année, les gestionnaires des restaurants collectifs à mission de service public sont tenus dès à présent de présenter à leur structure dirigeantes un plan pluriannuel de diversification de protéines incluant des alternatives à base de protéines végétales dans les repas qu’ils proposent.